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Cultiver la reconnaissance auprès de vos équipes

Take Away #2

La reconnaissance au travail : un formidable terreau propice à la motivation & au leadership !

« Il n’y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance ». Jean de la Bruyère (1645-1696) écrivain français.

Cette pensée a traversé les époques et reste très actuelle ! A tous les niveaux de nos organisations, peu importe les modalités de travail, le besoin de reconnaissance est vital et universel.

Ce besoin est mis en avant par le psychologue Abraham Maslow dans les années 1940. Il hiérarchise 5 types de besoins qui guident les motivations de chaque individu. Le besoin de reconnaissance de soi apparait dans la pyramide comme un prérequis à l’accomplissement de soi !

« Un homme n’est pas une ressource, c’est un être humain qui vit » François Michelin (1926-2015), industriel français, gérant du groupe Michelin.

Oui, parmi tous les facteurs de motivation au travail, le sentiment d’être reconnu est fondamental !

Mettre sa confiance dans l’homme plutôt que dans les chiffres nourrit le sentiment que ce à quoi je participe a de la valeur. Pour cela, notre propre regard ne suffit pas, nous avons besoin du regard de l’autre ! Tel un regard d’amitié que l’on se porte à soi-même, les signes de reconnaissance reçus sont des alliés précieux à une bonne estime de soi !

A l’inverse, le manque de reconnaissance est la deuxième source de stress, après la charge de travail.

Feedback, expressions de gratitude, temps divers d’écoute, de relecture, de célébration, de co-construction… la reconnaissance suppose « un arrêt sur image » et s’inscrit dans une dimension de réciprocité dans laquelle le collectif s’enracine.

Un feedback qui booste est : personnalisé, approprié, dosé, argumenté et authentique.

Être reconnu pour telle qualité, compétence, aptitude, force, tâche réalisée… développe le sentiment d’appartenance à une équipe et permet une meilleure cohésion.

Et vous, quel rituel, habitude ou pratique avez-vous pu proposer pour que chacun ait la juste perception de la valeur de son travail ?

Victoire Pichelin, formatrice FLYAWAY